40 réponses (0.0% du corpus) en rapport avec "citiz" ont été trouvées et analysées en temps réel pour produire cette page, en respectant les filtres choisis. 
33 personnes (0.0% des répondants) se sont exprimées sur votre requête.


Comment utiliser l'outil ?

Vous pouvez filtrer les résultats de la recherche par zone géographique (en haut à gauche) ou par source de données (à droite).
Les premières parties de cette page visent à donner une information agrégée sur les résultats de la recherche. Le bas de page permet de se plonger directement dans les différentes contributions qui répondent à votre recherche.


Thématiques associées aux réponses

Les répondants ont eu la possibilité de remplir plusieurs questionnaires, regroupés en 4 grandes thématiques.

Il est toutefois possible que des réponses ayant un rapport avec votre requête citiz soient présentes dans une thématique différente de celle lui étant naturellement attribuée.

D'autres sources de données, complémentaires à celles recueillies sur la plateforme du grand débat, sont amenées à être ajoutées à cet outil par la suite.

Origine des réponses

Les réponses proviennent de 90 questions différentes, réparties dans quatre questionnaires.

Ci-contre, vous trouverez le top 5 des questions dans lesquelles votre requête citiz est présente.

1) À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ? Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ? (12 réponses)

2) Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ? (6 réponses)

3) Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions [de mobilité] alternatives ? (5 réponses)

4) Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ? (5 réponses)

5) Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ? (2 réponses)

+

Répartition des réponses dans le temps

Ci-contre, vous trouverez la répartition des réponses associées à votre requête citiz, par date de mise en ligne.

Rappelons que la plateforme du Grand Débat était accessible du 22 janvier au 8 mars avec un important pic de participation dans les premiers jours.

Types de répondants

Répartition des résultats de la recherche citiz selon le type de répondant, parmi les catégories suivantes :

- Citoyen / Citoyenne
- Elu / Elue et institution
- Organisation à but lucratif
- Organisation à but non lucratif

Densité de réponses

La carte ci-contre présente la surreprésentation de votre requête citiz par département. Plus la part de réponse traitant de votre requête est élevée dans un département, plus sa couleur est foncée.



Created with Raphaël 2.2.0 Les moins densesIntermédiairesLes plus denses
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Répartition géographique

La carte ci-contre permet d'analyser la répartition géographique des réponses en lien avec votre requête citiz. Elle indique les villes dans lesquelles on retrouve le plus de fois des réponses pertinentes par rapport à votre recherche, avec le top 10 suivant :

Strasbourg (8 réponses)
Marseille (5 réponses)
Monteux (3 réponses)
Schiltigheim (3 réponses)
Echenevex (2 réponses)
Ampuis (1 réponses)
Auzeville-Tolosane (1 réponses)
Belfort (1 réponses)
Bordeaux (1 réponses)
Creysseilles (1 réponses)

Created with Raphaël 2.2.0 Moins de 5 réponsesEntre 5 et 100 réponsesEntre 100 et 500 réponsesPlus de 500 réponses

La visualisation des réponses pour les régions d'outre-mer sera très bientôt disponible.



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Analyse de sentiments

(A titre indicatif)

La carte ci-contre présente la positivité moyenne des réponses retrouvées dans la recherche, agrégées au niveau des départements. Pour ce faire, l'ensemble des réponses ayant un rapport avec votre recherche citiz a été analysé. Selon le lexique et les tournures de phrases employées dans ces réponses, un algorithme détermine si celles-ci sont plutôt négatives, positives, ou neutres (voir encadré pour une explication sur la méthode).
Du fait de l'imperfection de ces méthodes, en français notamment, les résultats sont à interpréter avec précaution.

Comment fonctionne l'analyse de sentiments ?

L’analyse de sentiments permet de déterminer la tonalité émotionnelle qui se cache derrière une phrase ou un paragraphe. L’algorithme apprend à identifier la positivité des phrases à partir de corpus annotés (les critiques de cinéma par exemple). Ce qui a été appris peut ensuite être réexploité dans des bases non annotées, comme celle du Grand Débat.



Created with Raphaël 2.2.0 Les plus négatifsIntermédiairesLes plus positifs
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Détail des réponses

Ci-dessous, la liste des réponses associées à votre requête citiz.

Chaque encadré correspond à une réponse qui fait figurer les termes de votre recherche, accompagnée de la question associée. En cliquant sur « Ouvrir », vous pourrez accéder à l’ensemble du questionnaire de la personne concernée, pour les quatre thématiques.




En savoir plus


Ecologie Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?


Mettre en œuvre enfin et beaucoup plus rapidement les énergies renouvelables, panneaux solaires obligatoires sur toute nouvelle construction et adaptation progressive du parc ancien. Favoriser fiscalement les constructions passives, pénaliser les autres. Dynamiser la recherche pour ces énergies et l'agriculture bio. Rendre accessible le train en proximité et en prix, actuellement le TGV est plus cher que l'avion ou la voiture. Favoriser le covoiturage ou la voiture partagée (Citiz, Auto'trement), également à la campagne. Circuits courts, lien social de proximité. S'affranchir d'une croissance à tout prix.

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Ecologie Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?


Il faut opter pour des principes radicaux en matière de loi. Quel que soit la période où une personne prend un logement, le locataire doit disposer d'un recours légal pour contraindre son propriétaire à effectuer les travaux d'isolation dans le logement et ce, sans délai ! Concernant les transports : une politique réellement incitative pour l'emploi des transports en commun, urbains, interurbains qui encourage les usagers à se passer de la voiture : gratuité des transports urbains, transports interurbains départementaux à 1,00€ (ou presque). Imposer aux constructeurs la fin des moteurs à combustion d'ici 2025 ! Je suis abonné à citiz (auto-partage), ce type de solution doivent se développer au niveau national.

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Ecologie À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ? Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?


Oui; Nous avons décidé de ne pas renouveler notre voiture particulière au terme de sa LOA en mai prochain et de privilégier le train pour nos déplacements, éviter autant que possible l'avion, privilégier le "PassMobilité" local (tram, bus, vélhop, Citiz). Nous étudions la possibilité de choisir des fournisseurs d'énergie durable (électricité et gaz). Nous sommes attentifs à économiser l'eau, l'électricité, le gaz par des gestes simples (réduction du chauffage, extinction des lumières, robinets thermostatiques, ne pas laisser couler l'eau inutilement, ...). Nous pratiquons aussi le tri sélectif des déchets mais les règles ne sont pas les mêmes d'une région à l'autre et il semble que le traitement qui est fait effectivement in fine de ces déchets n'est pas fiable.

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Ecologie Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?


Rendre la prime de l'Etat (et/ou de la collectivité) pour la conversion de mon auto éligible à l'achat d' un vélo électrique Speed Bike (plafond 4000 €) pour me déplacer facilement et rapidement dans un rayon de 50 km autour de Strasbourg Généraliser le forfait kilométrique vélo pris en charge par tous les employeurs pour prendre en charge les dépenses d'entretien du vélo et récompenser les vélotaffeurs Instaurer une carte d'éco-citoyen (délivrée sur plusieurs critères après analyse d'un dossier au cas par cas recensant tous mes gestes concrets l'environnement ) pour bénéficier de tarifs réduits sur de nombreux services publics (transports collectifs, CITIZ, ...) Mettre en place un abattement sur l'IRPP pour services environnementaux rendus à la planète, à la France et à la collectivité (sur présentation de justificatifs et avec une réduction d'impôts similaires à la réduction pour les dons aux organismes d'utilité publique)

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Ecologie À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ? Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?


Oui; Je me déplace tous les jours à vélo (travail, courses, loisirs), j'utilise le train pour mes déplacements à moyenne distance pour les we chez les amis ou en famille, j'adhère à une association d'auto-partage (CITIZ) mais conserve encore une vieille voiture (Classe A) de 1998 J'organise des vacances compatibles avec le vélo et le train. Je choisis des loisirs à faible impact environnemental (vélo, ski de fond de randonnée, randonnée pédestre, raquettes à neige, natation en gravière, ....) Je suis membre d'une AMAP et je privilégie les magasins bio , les aliments et produits d'hygiène corporels bio et en vrac. Je limite mes achats de vêtements, y compris pendant les soldes et privilégie les articles fabriqués en France ou a minima dans l'Union Européenne (chaussures , chemises, polos) et avec des fibres naturelles (laine Mérinos)

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Ecologie À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ? Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?


Oui; Maîtrise de nos consommations énergétiques à la maison, régulation du chauffage, limitation des températures 17°C la nuit et 19°C la journée, poêle à bois couplé à la chaudière gaz de ville, doubles vitrages, isolation thermique par l'extérieur complète de notre appartement mur/flocage caves/isolation toiture terrasse et doubles vitrages peu émissifs, achat d'une petite maison sobre mitoyenne avec mur mitoyen Nord et façade sud ensoleillée (bioclimatisme), Rénovation thermique également de la maison avec Doubles vitrages peu émissifs + porte + porte garage isolée isolation des combles, 10 km de vélo quotidien pour aller au travail, forte limitation d'usage de la voiture, achat des fruits et légumes de saison chez maraîcher local, limitation des consommations de viande rouge, déplacement à pieds ou en vélo pour amener les enfants à l'école, bus/train dès que possible depuis Gières (38) c'est facile, utilisation véhicule autopartage Citiz, une seule voiture dans notre foyer peu utilisée, petite puissance et Crit'air 2 etc.

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Ecologie Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ? Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?


Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens; voici ma proposition Grand plan transport en commun. Chaque commune de France doit être déservies par le train ou des cars moyennes longues distances, reliant des hubs, euh même déjà reliés entre eux par des LGV (comme loi Suisse de continuité du territoire). La fréquence de ces transports doit être d’un départ tt les heures minimum pour les communes les plus petites. L’objectif est de baisser considérablement l’utilisation des voitures individuelles. Ces cars et train pourront etre de petites tailles. L’important ce n’est pas la grandeur mais la fréquence. Nous devons arriver à des liaisons entre les villes plus rapides qu’une voiture subissant les aléas de la circulation. Pour se rendre en gare, développer l’utilisation des vélos et VAE. Exemple. Je pars de chez moi à vélo jusqu’à la gare routière de mon beld, le car m’emmène à la gare de la roche sur yon et en moins de 10 min je prends un train qui m’emmène à Nantes, puis à Paris, etc Pour que les grands constructeurs automobiles français acceptent cette décision, lui « donner » les marchés de construction de ces mini cars, cars, etc… Développer l’auto partage comme Citiz, location de voiture à la demande via des abonnements. Réserver les marchés pour les constructeurs français. Ça se fait de piper un marché…

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Ecologie Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?


Appliquer avec force le principe du pollueur payeur : taxer massivement le kérosène des avions, le fioul des bateaux, les objets polluants, les emballages non compostables, et, d’une manière générales, tous les objets et énergies polluantes. Bien sur, tout doit se faire aussi de manière SOCIALE. Mot que vous ne semblez pas comprendre. On ne taxe pas celui qui prend sa voiture car il n’a pas le choix puisque vous avez supprimé son train, éloigné son service public (fermeture de maternités, regroupements, etc.). On taxe en revanche un max le riche qui prend son jet privé, qui vogue sur son yacht de luxe. On taxe à fond celui qui achète un SUV plutôt qu’une petite voiture. Le bonus malus doit être revu pour inciter plus fortement vers les petits véhicules. Il doit aussi et surtout inciter à ne PLUS avoir de voiture du tout, et encourager l’auto-partage via des COOPÉRATIVES telles Citiz, pas de saloperies privées à la Bolloré. Sur le sujet de l’agriculture, il faut aller vers un modèle agro-écologique de petites exploitations, tel que porté par la Confédération paysanne ou le MODEF. Nous devons aussi prendre grand soin de nos cours d’eau pour que la vie y revienne en masse. De nos espaces naturels pour que la biodiversité s’y épanouisse. Nous devons consommer moins, aller vers une décroissance maîtrisée et SOCIALE. Par exemple, le principe de rendre les premier m3 d’eau gratuits, ou très peu cher (l’eau de boisson), puis de rendre le mésusage très cher (l’eau qui remplit la piscine). De même pour les énergies. De même pour les objets : moins d’objets, interdiction de l’obsolescence programmée. Tout doit être réparable facilement. À partir de matériaux naturels et/ou recyclables le plus possible. Réparer doit être moins cher que jeter et racheter. De même pour les déplacements : il faut aménager le territoire pour en limiter les besoins. Les zones commerciales périphériques sont un des pires exemples qui soient. Plus aucune ne doit être construite. Les existantes doivent disparaître petit à petit. Ce sujet est le sujet qui doit être MAJEUR, et conditionner TOUS les autres. Sans jamais oublier le social.

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Ecologie Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?


D'une manière générale, toute initiative pour ne pas consommer de ressource fossile est à privilégier et à avantager par rapport aux solution actuelles, par exemple : - Pour le fret il faut privilégier le ferroutage et la desserte locale par des utilitaires électrifiés en pénalisant via des vignettes les fret les plus polluant afin d'équilibrer le marché vers un train concurrentiel. - Pour la voiture, il faut revenir à des modèles petit et léger (et donc abordable). Il faut impérativement bannir l'usage des voitures lourdes tel que les SUV et 4x4 (taxer au kilo par place ?). Pour laisser la place aux voitures légère il faut uniformiser les limitations de vitesse à 110 sur autoroute (et 100 par temps de pluie), voir moins. Encourager les vacances en France et pas trop loin de chez sois. - Privilégier l'auto partage, surtout loins des aglomérations. Ca peut être via incitation à partager sa voiture via une niche fiscale ou des modèles économiques comme autolib ou citiz. /!\ Attention ne pas faire les choses dans le désordre et restreindre sans proposer de solution ! L'acceptation sociale est primordiale. Les taxes sur l'essence devrait ainsi financer la transition énergétique (et je ne parle pas d'éoliennes). Il faut aussi limiter la taille des maisons, une maison plus petite est plus facile à chauffer (taxe sur l'espace vacant avec une superficie par personne tel que 30m² puis 20m² par personne en plus dans le foyer ?). - Enfin il faut impérativement électrifier tout les usages pour sortir des fossiles. Cela se fera en proposant des pompes à chaleurs comme chauffage principale (en plus ça fait du froid l'été), poser des bornes de recharge rapide le long des axes routier et surtout mettre des prises électriques dans les parking d'immeuble en ville, là où la voiture électrique est le plus utile pour la qualité de l'air ! Pour fournir tout cela en électricité il faut non pas construire des éoliennes ou panneau photovoltaïques qui sont des énergies fatales mais continuer la recherche dans les réacteurs nucléaires de 3eme et 4eme génération ainsi que renouveler et agrandir le parc existant. Il faut également laisser la place à la vulgarisation sur le sujet car nos concitoyens ont trop peur du nucléaire par rapport au risque réel alors que la filière est parfaitement maîtrisée jusqu'à la gestion des déchets et que pour maintenir notre niveau de vie sans pétrole il n'y a pas d'autre solution miracle.

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Ecologie À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ? Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?


Oui; Oui et non. L'engagement et l'action individuels ne peuvent suffire. C'est bien aux pouvoirs publics de prendre la responsabilité de donner un cap ambitieux et de mettre en place des mesures fortes pour s'attaquer aux causes du dérèglement climatique. Entraîner collectivement toute une société à s'engager dans la transition écologique, telle est la mission d'un gouvernement à qui l'on demande de prendre en charge une vision politique de long terme et à qui l'on demande de prendre des décisions que les individus seuls ne peuvent pas prendre. Le collectif Alternatives Territoriales métropole Aix-Marseille Provence, composé de citoyens et d'associations, s'est constitué pour faire du plaidoyer environnemental auprès des pouvoirs publics de la métropole Aix-Marseille Provence et sensibiliser les citoyens à ce défi civilisationnel. Faisant suite aux constats retranscrits dans l'encart réservé à la question "Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?", voici les objectifs identifiés par Alternatives Territoriales métropole Aix-Marseille Provence (valable pour ce territoire mais croisant les enjeux communs à de nombreuses réalités) pour chacune des rubriques thématiques (pour accéder au pdf en ligne : https://alternatiba.eu/marseille/wp-content/uploads/sites/54/2019/01/AlterTerri_Propositions-PCAEM-AMP_v1.0.pdf) : AGRICULTURE ET ALIMENTATION - Objectifs : La Métropole AMP doit se saisir de la richesse de son territoire agricole (effectif et potentiel) pour mettre en oeuvre une politique ambitieuse de soutien au secteur et offrir une alimentation de qualité et de proximité à sa population. Garantir la plus grande autonomie alimentaire possible devra être un cap pour la Métropole, notamment à travers le Projet Alimentaire Territorial (PAT) qu’elle porte avec le Pays d’Arles. Soutenir les initiatives agricoles durables, ceux qui les façonnent et les structures qui les accompagnent, à travers des programmes incitatifs ambitieux (en faveur d'une agriculture biologique, de la diversification de la production, de la maîtrise énergétique), répond à une demande collective pour une alimentation de qualité accessible à tous. Favoriser l’agriculture et son accompagnement répond également à un enjeu d'insertion sociale et de lutte contre le chômage. En effet, le développement de l'agriculture locale et des filières économiques qui en découlent est source de création d'emplois non délocalisables. Parallèlement, soutenir l’agriculture urbaine durable dans le but d’autonomiser les villes au niveau alimentaire, s'inscrira dans le développement d’une économie circulaire à circuit court et participera à végétaliser la ville et ses sols, à y ramener la nature (fermes, abeilles…). Préserver et réhabiliter les zones agricoles et naturelles, c'est aussi amplifier la capacité de stockage du carbone dans le sol. VOLET 1 - Soutenir le secteur agricole et les pratiques durables  Mettre un coup d'arrêt à la consommation des terres arables et naturelles par la sanctuarisation des terres agricoles dans les documents d’urbanisme.  Réaliser une étude évaluant les potentiels agricoles non exploités (création d'un observatoire du foncier agricole métropolitain) en vue d'augmenter la capacité agricole métropolitaine.  Mobiliser la procédure des terres incultes et sous-exploitées à l’échelle communale sur le territoire métropolitain, comme argument et si nécessaire comme procédure légale, pour favoriser la remise à destination de l’agriculture de ce potentiel latent, en particulier dans le cadre des projets de ZAP (Zone Agricole Protégées).  Réaliser une étude sur les besoins prioritaires et futurs en termes de filières productives.  Soutenir et revitaliser les filières de commercialisation de produits régionaux tels que les oléagineux (amandes, olives, etc.), les plantes aromatiques (thym, tilleul, etc.) et les fruits à noyaux (pêches, abricots, etc.).  Promouvoir une agriculture agroécologique et biologique (aides à la conversion complémentaires aux aides nationales, création d'un label régional), en visant au moins 50% de la surface agricole totale.  Élaborer des stratégies économiques et sociales permettant de rediriger la production agricole aujourd'hui dédiée à l'exportation vers le marché départemental et métropolitain.  Accompagner la formation des agriculteurs en conversion vers l'agriculture biologique et financer la formation des candidats à l'installation en bio.  Promouvoir l'installation d'agriculteurs à vocation métropolitaine :  par la mise en oeuvre d'une politique d'acquisition, de préemption et de mise à disposition de terres à bas prix à coupler avec une charte d'activité qui devra être respectée pour accéder à ce dispositif (dédier la production locale à la consommation métropolitaine, agriculture biologique, efficacité énergétique, diversification des productions en tenant compte des besoins nutritifs et des variétés adaptées au climat régional).  par l'incitation et le soutien au test d’activité sous toutes ses formes (lieux test fixes mais aussi éphémères), ainsi qu'à l’accompagnement qui y est associé, afin de diversifier l’offre d’installation et de ce fait l’attractivité du territoire métropolitain.  Soutenir et développer les projets d'agriculture urbaine.  Reconnaître les services écosystémiques rendus par les projets agricoles agroécologiques (maintien de la biodiversité, préservation des paysages, valorisation des bio déchets, amélioration de la qualité des sols, etc.) et soutenir ces derniers, notamment financièrement, dans leur mise en place et leur développement.  Soutenir financièrement les associations promouvant des pratiques durables telles que l'entretien et la valorisation des oliviers, l'installation de ruches en zone urbaine, la mise en conserve des fruits et légumes locaux, etc.  Élaborer des stratégies renforçant les complémentarités entre agriculture rurale, périurbaine et urbaine. VOLET 2 - Offrir à la population métropolitaine une alimentation locale, de qualité, respectueuse de l'environnement  Introduire l’alimentation comme une dimension transversale dans les documents de planification sectoriels et territoriaux de la Métropole.  Soutenir et aider au financement des AMAP (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) : mise à disposition d'au moins un local de distribution par commune et par arrondissement.  Soutenir la création de magasins de producteurs et de plateformes locales d'approvisionnement qui rémunèrent justement les agriculteurs.  Soutenir le développement de marchés de producteurs.  Mesurer les impacts économiques, sociaux et environnementaux de ces modèles de distribution alternatifs en comparaison avec le modèle dominant basé sur des filières longues.  Approvisionner les cantines collectives (système scolaire, structures publiques, maisons de retraite, entreprises) en produits issus d'une agriculture locale et biologique (pour au moins 50% de l'assiette et du verre).  Créer des jardins partagés en zones urbaines (au moins deux par commune et par arrondissement) et installer des bacs de plantation dans les lieux publics.  Inciter à la diminution de la consommation de viande (secteur fortement émetteur de gaz à effet de serre et grand consommateur de terres agricoles dédiées à l'alimentation du bétail) : mettre en place au moins 2 repas végétariens par semaine dans les cantines publiques et scolaires, proposer une restauration sans viande lors des événements publics. Pour les repas restants, inciter à la consommation de viande issue d'élevages extensifs, aux pratiques respectueuses de l'environnement et du bien-être animal.  Informer et sensibiliser la population sur l’intérêt de privilégier une alimentation bio et de proximité.  Mettre en place une TVA réduite pour les produits locaux issus de l'agriculture biologique. BÂTIMENT - Objectifs : C'est fondamentalement aux politiques d'affirmer un positionnement fort en faveur de la rénovation énergétique, en dirigeant les financements vers celle-ci. La métropole doit prendre sa part dans l'effort de rénovation énergétique. Pour ce faire, il est indispensable d'enclencher une restructuration globale de la filière de rénovation (ingénierie, industrie, production, mise en oeuvre, formation, matériaux) pour garder la maîtrise des coûts et garantir l'efficacité des chantiers. D'autre part, priorité doit être donnée à un maximum de neutralité énergétique, vers l'autoconsommation et l'autosuffisance. Enfin, nous souhaitons insister sur l'importance d'un plan de rénovation social et solidaire : la rénovation énergétique ne peut être prétexte à une exclusion des plus pauvres, et doit se faire conjointement à une politique de maîtrise des loyers. VOLET 1 - Massifier la rénovation énergétique des bâtiments  Agir contre la précarité énergétique auprès des entreprises, des propriétaires et des locataires.  Mener des actions auprès des bailleurs sociaux (ex : financements conditionnés).  Planifier un calendrier de rénovation basé sur l’urgence (priorité donnée aux bâtiments les plus énergivores).  Réaliser un diagnostic énergétique global pour adresser le bilan énergétique du bâtiment dans son ensemble (et éviter ainsi de "bricoler" de fausses solutions).  Isoler en priorité toutes les toitures et changer toutes les fenêtres (passoires thermiques).  Recueillir les besoins et les suggestions des occupants des logements, une des garanties d'efficacité étant l'assurance de leur bien-être.  Établir un programme de rénovation des bâtiments publics incluant l'autonomie énergétique (établissements scolaires, administrations locales, services techniques, piscines, gymnases, équipements sportifs, bâtiments à vocation culturelle etc.).  Augmenter le nombre d’économes de flux afin d’effectuer des diagnostics et des bilans par poste de consommation.  Déconstruire plutôt que démolir.  Réaliser une étude sur les différentes possibilités en matière de séparation des matériaux lors des phases de démolition/déconstruction des bâtiments et promouvoir les choix qui maximisent la réutilisation de ces composants/matériaux.  Soutenir les filières de réemploi afin de les rendre plus compétitives vis-à-vis des filières de matériaux neufs.  Établir des partenariats avec les Compagnons du devoir.  Sensibiliser et informer sur l’intérêt de la rénovation énergétique : créer un guichet unique au niveau métropolitain (Point info énergie, ANAH, ADIL…) avec des bureaux décentralisés sur tout le territoire de la métropole.  Inclure et augmenter la participation des associations écologiques dans la gouvernance de ces organismes.  Mettre en place des pénalités à horizon 2025 pour la location de logements aux performances énergétiques les plus mauvaises (diagnostic de performance énergétique F ou G).  Interdire les chaudières au fioul dans tous les nouveaux logements et mettre en place un plan d'action (mesures fiscales, subventions) pour remplacer toutes les chaudières au fioul d'ici 5 ans au profit de systèmes de chauffage plus écologiques (pompe à chaleur de préférence eau-eau, chauffage collectifs au sol, chauffage solaire). VOLET 2 - Un bâti résilient pour aujourd’hui et demain  Encadrer la construction de nouveaux bâtiments par la définition d'objectifs chiffrés.  Imposer une réglementation locale en matière d’isolation et de consommation d’énergie (isolation par l’extérieur, chauffage, eau chaude sanitaire) pour la construction de nouveaux bâtiments.  Promouvoir la mise en oeuvre de planchers chauffants/rafraîchissants pour les constructions neuves.  Promouvoir des expériences de bâtiments passifs ou à bilan énergétique positif.  Intégrer à chaque nouveau projet de construction un volet autonomisation et production d'énergies renouvelables (photovoltaïque notamment).  Promouvoir des techniques adaptées au climat et aux ressources régionales (ensoleillement, sécheresse, vent, etc.).  Favoriser l'intégration des énergies renouvelables dans les bâtiments (photovoltaïque, chauffe-eau solaire).  Promouvoir les réseaux de chaleur (sources d’énergie centralisées) et imposer le raccordement des nouveaux bâtiments.  Promouvoir chaque fois que c’est possible la géothermie sur nappe ou la thalassothermie et imposer le raccordement des nouveaux bâtiments.  Promouvoir la végétalisation des bâtiments pour l'isolation thermique.  Promouvoir les nouvelles filières vertes (matériaux bio-sourcés) pour la construction des bâtiments (bois, paille, isolants végétaux, etc.).  Aider au financement des travaux par des prêts à long terme pour que les surcoûts soient amortis par les économies de consommation d'énergie. VOLET 3 - Former les professionnels du bâtiment et les citoyens  Adapter les formations des professionnels du bâtiment aux constructions écologiques et bioclimatiques (éco-matériaux, matériaux recyclés) et rencontrer la CAPEB (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) et la FFB (Fédération Française du Bâtiment) afin d’établir un/des programmes par corps de métier.  Désigner des fonds de financement pour la mise en oeuvre des plans de formation établis par les organisations professionnelles du bâtiment (ces plans ont été établis il y a quelques années mais sont toujours en attente de la désignation de fonds de financement par les collectivités et l'État pour leur mise en oeuvre).  Engager la région dans la définition du plan de formations pour les lycées professionnels.  Recruter et former des spécialistes afin d'augmenter le contrôle des labels (Envirobat/BDM, RT2012/2020, Bâtiments à énergie positive).  Renforcer les structures d'information et de conseil (ALEC Marseille Provence et MEHC Pays d'Aix) et en créer sur les territoires qui en sont dépourvus, en lien étroit avec les associations locales pour une plus grande proximité des citoyens. MOBILITÉ - Objectifs : Une réduction drastique du nombre de voitures en circulation à l'échelle de la métropole est indispensable pour atteindre les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. La voiture individuelle doit devenir le dernier recours pour se déplacer. Pour les déplacements de personnes et de marchandises qui ne peuvent être abandonnés, ils doivent être à terme totalement décarbonés. La révolution de la mobilité vers plus de sobriété doit être progressive et accompagnée par les pouvoirs publics. La métropole se doit de développer un réseau de transports en commun et de déplacements actifs efficients tout en limitant la place et l'usage de la voiture. Par chance, l'échelle de la Métropole Aix-Marseille Provence est parfaitement adaptée pour traiter cette problématique, car le territoire de la Métropole couvre plusieurs bassins de vie, d'emplois et de consommation interconnectés, entre lesquels toute une chaîne de mobilité doit être (re)construite. La colonne vertébrale doit être le rail (RER métropolitain) autour duquel une intermodalité doit s'articuler en association avec un vaste réseau cyclable métropolitain. Des mesures fortes et rapides sont à prendre, en rupture avec l’actuelle situation. VOLET 1 - Développer l’intermodalité autour du ferroviaire  Accélérer la réalisation des projets ferroviaires prévus dans le contrat de projets 2015/2020 et le développement des couloirs bus sur les corridors routiers et autoroutiers, menant aux villes (Marseille et Aix en particulier), pour rendre les transports collectifs routiers plus rapides que l’automobile.  Développer la mobilité ferrée de la métropole sur le modèle du RER parisien (fréquence, fiabilité, rapidité, nombre de lignes) :  Le service proposé doit être vu sous la forme d'un unique réseau.  Les trains doivent être plus légers, plus agiles, plus rapides, plus fiables.  Faire du train la colonne vertébrale des déplacements dans la métropole : RER Aix-Marseille, RER Salon-La Ciotat, RER Pertuis-Aix-Aubagne-Valdonne, tram-train de la Côte Bleue via la Belle-de-Mai.  Relier les principales portes d'entrée de la métropole en RER. Aix-centre - Aix TGV - Marignane Aéroport - Marseille, et les zones d'activités : Les Milles, la Duranne, la ZI de Rousset. Pour cela, il est en partie possible de s'appuyer sur les lignes ferroviaires actuellement désaffectées.  Atteindre une fréquence d'un RER toutes les 15 minutes sur les lignes Aix-Marseille et sur les lignes Aix TGV et Marignane Aéroport.  Une connexion idéale entre Aix et Marseille signifie un doublement intégral de la ligne ferroviaire Aix-Marseille.  Faire de chaque gare un point d'intermodalité, un lieu agréable et un centre d'information complet de la mobilité métropolitaine.  Favoriser la transversalité et la complémentarité des trains et des cars entre les pôles urbains de la métropole en évitant les ruptures de charge à Marseille.  Soigner l’accessibilité aux gares depuis le tissu urbain l'encerclant (entrée Nord/Sud ou Est/Ouest obligatoirement).  Développer les parkings à proximité des gares SNCF.  Développer, fiabiliser et sécuriser les parkings à proximité du Métro urbain de Marseille de façon à désengorger le centre-ville (ex. Parking-relais de La Rose).  Développer et accélérer la réalisation des différents Transports Collectifs en Sites Propres (TCSP).  Augmenter l’efficience des bus urbains : voies en site propre pour les bus, priorité des bus aux feux tricolores, répression du stationnement gênant, etc.  Assurer un cadencement soutenu de l’offre de transports collectifs sur les corridors ferroviaires et routiers de la métropole permettant d’assurer une connexion avec l’ensemble des communes, des quartiers, des lotissements, des zones d’emploi et d’éducation.  Généraliser le ticket unique intermodal et simplifier l’offre tarifaire des transports collectifs.  Mettre en place un Pass mobilité avec des tarifs sociaux, sans discrimination géographique à l’image de la gamme tarifaire « ZOU ! ».  Mettre en place une offre de transport collectif à des horaires élargis adaptée à l’activité d’une métropole d’envergure.  Prolonger et développer le réseau de tramways à Marseille pour desservir Les Catalans, la Castellane, St Antoine, le lycée Jean Perrin, l'hôpital Nord et la Rouvière, Mazargues, la Pointe Rouge, Marseille-Aubagne à partir de La Rose comme cela existait au début du 20ème siècle.  Poursuivre le BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) d'Aix vers le Val Saint André.  Privilégier systématiquement les transports en commun comme mode de déplacement principal dans tout nouveau projet d'envergure (ex : centre de recherche marine à l'Estaque).  Améliorer l'offre de transports en commun à destination de la zone commerciale de Plan-de-Campagne depuis Aix-en-Provence et Marseille : fréquence, voies de sortie d'autoroute réservées aux transports en commun.  Mettre en place une gratuité ou un remboursement des transports en commun pour les étudiants et personnels de l'Université Aix-Marseille (sites éloignés du centre-ville : Saint-Jérôme, Château-Gombert, Luminy, etc.).  Développer les navettes maritimes affiliées au réseau RTM et propulsées par une énergie propre.  Faire la promotion du site lepilote.com et ne jamais relâcher son développement et sa maintenance pour une meilleure efficacité des correspondances.  Donner accès à une information multimodale en temps réel (via PACAmobilité) et à un guidage GPS pour les vélos (type Géo vélo). VOLET 2 - Réduire la place et l’impact de la voiture en ville  Créer des journées sans voitures dans les centres-villes de la métropole (ex : les Dimanches de la Canebière) avec stands présentant les alternatives à la voiture en ville.  Engager une véritable rupture dans la politique du stationnement en libérant les trottoirs et les aménagements cyclables et en réprimant tout stationnement sauvage.  Limiter le stationnement en ville, le rendre payant et augmenter le contrôle.  Mettre en place des zones à trafic limité ou zones de rencontres pour privilégier d'autres modes.  Réduire la vitesse de circulation des voitures et motos en étendant les zones 30 sur l’ensemble des centres urbains et en réduisant à 70 ou 50 km/h la vitesse sur les axes accédant aux centres urbains (afin de sécuriser les piétons et cyclistes circulant à des vitesses plus réduites).  Mettre en place une zone à faible émissions où seront progressivement interdits les véhicules diesel puis essence, idéalement d'ici 2025 ou 2030 dans un périmètre suffisamment grand pour protéger la population de la pollution de l'air : l'essor simultané des alternatives de mobilité et des véhicules à faibles et très faibles émissions rendra cette mesure acceptable (des aides financières au changement de véhicules selon 2 critères principaux - absence d'alternatives et manque de revenus - pourraient être apportées par la métropole pour faciliter la transition).  Créer une maison de la mobilité afin de conseiller et accompagner les automobilistes vers d'autres modes de transports.  Accompagner le changement de mobilité (ex : "Je plaque ma caisse" à Grenoble) en (ré)compensant l'abandon d'un ancien véhicule polluant par un avantage tarifaire pour l’accès aux services de transports en commun et de vélo.  Développer l'autopartage (sur le modèle de la coopérative Citiz Provence) comme substitut à l'achat, notamment pour les usages de proximité (également accessible aux personnes exclues du numérique, grâce à des services téléphoniques par exemple).  Adapter tous les parkings à proximité des accès autoroutiers pour le covoiturage : arrêts minutes, abris pour les passagers en attente, renforcement de la signalisation.  Mettre en place des feux tricolores intelligents ou un plan d'amélioration du réseau pour lutter contre le problème des bouchons dans la métropole, très émetteurs de GES.  Inciter les entreprises ayant le plus d'employés dans la région à encourager le covoiturage ou même la mise en place de bus d'entreprises réservés aux salariés. VOLET 3 - Favoriser les mobilités actives (vélo, marche à pied)  Intégrer une ligne budgétaire de 30M€/an dédiée aux modes de déplacements actifs (piéton et cycliste) dans le budget de la Métropole.  Étoffer les services en charge du développement du vélo sur la métropole.  Déterminer un plan vélo métropolitain (en lien avec les associations réunies par RAMDAM) ambitieux, en tenant compte du schéma régional des véloroutes et voies et du schéma directeur départemental, permettant la réalisation d’un vaste réseau cyclable : mise en oeuvre du schéma de développement des aménagements cyclables, raccordement des tronçons isolés, mise en place de lignes cyclables express, établissement d’un calendrier de programmation des travaux.  Agir en faveur de la sécurisation des itinéraires cyclables dont ceux situés dans le cadre du partage de la voirie.  Développer les réseaux de vélos en libre-accès (y compris dans les quartiers éloignés du centre-ville) et augmenter le nombre de bornes dans les lieux fréquentés.  Aider à l'achat de vélos à assistance électrique (VAE) pour faciliter le report modal.  Développer la location annuelle de vélos (classiques et électriques) à prix modique.  Installer des Maisons du Vélo à côté de chaque gare, et à défaut dans chaque quartier d'un rayon de quelques kilomètres, avec atelier de réparation.  Développer le vélo-cargo : le transport d'enfants ou de charges plus ou moins lourdes est tout à fait possible avec des vélos adaptés et polyvalents.  Mettre à disposition des places de stationnement vélo sécurisées dans toutes les gares et lieux de l’intermodalité de la métropole (ainsi que dans les zones de bureaux et de commerces) et dans les parkings voitures des villes pour les résidents ne disposant pas de garage.  Autoriser et faciliter l’accès des vélos à bord des cars interurbains et des tramways.  Développer massivement les espaces piétonniers au coeur des villes.  Rendre la Corniche de Marseille inaccessible aux voitures afin de transformer cet élément majeur du patrimoine en un axe alliant transport en commun (de préférence par tram) et transports actifs (voies cyclables et large promenade piétonne donnant accès à la mer pour les sites d'intérêt).  Moderniser la voirie et les aménagements urbains pour permettre l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. VOLET 4 - Diminuer le transport routier de marchandises et le décarboner  Mettre en oeuvre un service public ferroviaire métropolitain de transport de marchandises et de logistique urbaine : plateformes ferroviaires (Miramas, Aix-Marchandises, Vitrolles, Arenc, etc.), navettes ferroviaires inter-plateformes, centres de distribution urbains embranchés fer, espaces logistiques urbains aux portes des quartiers, cargo-tram, camions électriques, vélo-cargos, etc.  Initier une démarche auprès de l’État et des autres collectivités concernées (Région, Département 83 et 06, Métropole Niçoise) afin d’initier un programme pour désengorger l’axe routier Italie-Espagne de transport de marchandises : ferroutage sur voie ferrée Italie-Espagne.  Définir des objectifs quantifiés, en fonction du type d’application et des différentes typologies de trajets, pour chacune des différentes alternatives de remplacement du moteur à combustion par des solutions non polluantes (véhicules électriques, véhicules GNV et véhicules à Hydrogène/piles à combustible).  Décarboner les véhicules de services urbains et de collecte des ordures.  Mettre en oeuvre dès maintenant le développement de véhicules à propulsion non polluante (électrique GNV et hydrogène) par un soutien au remplacement des véhicules des flottes captives (services techniques des collectivités, voitures partagées, hôpitaux, casernes, La poste, collecte des déchets, flottes privées de livraison de colis, etc.).  Planifier et organiser le déploiement de stations de distribution des nouveaux carburants (électricité, GNV, hydrogène).  Favoriser le travail de proximité : télétravail, bureaux délocalisés, espaces de travail partagé (coworking) au niveau des gares et plates-formes d'intermodalité. ECONOMIE - Objectifs : * VOLET 1 - INDUSTRIE : Agir sur les pratiques industrielles Objectifs : Le secteur industriel a un rôle majeur à jouer dans la transition écologique de nos sociétés. Qu'il s'agisse d'adaptation ou de reconversion, il nous faut construire une industrie propre, locale et porteuse d'emplois. S'engager vers la sortie du plastique par exemple a nécessairement une incidence sur le secteur de la pétrochimie : il pourrait alors être opportun de reconvertir ces sites en zones dédiées à la production d'énergies renouvelables. Notre modèle économique souffre également de la délocalisation des industries de production et de transformation. La relocalisation et la pérennisation de ces filières apparaissent indispensables pour penser l'industrie de demain, que nous souhaitons écologiquement résiliente, socialement utile et donc tournée en priorité vers nos besoins en termes d'agriculture, de rénovation énergétique, de transports en commun et d'énergies renouvelables.  Relocaliser les industries de transformation.  Favoriser l'économie circulaire industrielle :  Par le partage et l'échange de ressources de réseaux énergétiques ou de fluides communs.  Par le développement de synergies entre différents types d’activités industrielles (études d’opportunité et de faisabilité) afin de réduire les consommations énergétiques (échanges d’énergie, de chaleur et/ou de froid, etc.) et les besoins en termes de circuit de distribution.  Par l'échange et la réutilisation de déchets valorisés, de façon à réduire les besoins en matériaux de base.  Poursuivre les opérations d'électrification du Grand Port Maritime de Marseille.  Dépolluer les anciennes friches industrielles et lutter contre l'insolvabilité organisée par les entreprises pour la remise en état des sites pollués.  Conditionner l'accès des cargos et ferries au GPMM à l'utilisation de filtres à particules en sortie de cheminées ou de gaz naturel liquide, et inscrire le GPMM dans la démarche Zone d'Émissions Contrôlées en Méditerranée.  Mettre en place des mesures anti-pollution drastiques pour l'usine Arcelor-Mittal de Fos-sur-Mer.  Réduire les subventions publiques pour les industries et usines les plus polluantes ainsi que pour les entreprises qui investissent dans les énergies fossiles.  Mener ces actions en concertation avec l'Institut Éco-citoyen de Fos-sur-Mer et AtmoSud (qui devront être associés aux réunions décisionnaires concernant les projets industriels). * VOLET 2 - TOURISME : Pour des pratiques touristiques responsables Objectifs : Le tourisme est une vitrine pour notre région, il se doit d'être exemplaire et ambitieux dans son engagement dans la lutte contre le dérèglement climatique. Parce que les villes et les territoires doivent en priorité être pensés pour ceux qui y vivent, l'impact environnemental et social du tourisme devra toujours être prévalent dans la prise de décisions. Par conséquent, la recherche d'un développement toujours plus important du croisiérisme, rimant avec augmentation du niveau de pollution en mer et sur côtes, n'est pas compatible avec l'impératif de diminution des émissions de gaz à effet de serre. Un tourisme écoresponsable et de proximité est possible, soutenons-le.  Favoriser le tourisme de proximité et l'éco-tourisme.  Créer une charte engageant les hôteliers, restaurateurs et professionnels du tourisme dans des démarches responsables (gestion de l'énergie, de l'eau, des déchets, utilisation de produits locaux, participation à la monnaie locale, information et sensibilisation des touristes sur les vulnérabilités du territoire, incitation à l'utilisation de transports doux par la mise à disposition de vélos, etc.).  Stopper le développement du croisiérisme et la quête déraisonnable d'un accueil exponentiel du nombre de touristes.  Lutter contre la pollution des navires de croisières : augmenter les contrôles anti-pollution, interdire l'utilisation de fuel, rendre obligatoire l'utilisation d'un système d'alimentation électrique à quai, généraliser la mise en place d'épurateurs, instaurer un bonus/malus dans les tarifs des droits portuaires en fonction du niveau d'émissions de GES et de particules fines.  Augmenter la fréquence des trains desservant les plages et zones touristiques de la région (direction Côte bleue et Cassis notamment) et proposer des billets uniques (RTM + SNCF).  Mettre en place une interdiction de circulation des voitures individuelles (hors riverains) pour certaines voies congestionnées comme le Chemin des Goudes à Marseille, avec mise en service de navettes à haute régularité en période estivale et création de pistes cyclables.  Augmenter le nombre de navettes de transports en commun villes-calanques. * VOLET 3 – La monnaie locale, soutient à l’économie locale Objectifs : Les monnaies locales complémentaires font partie de la boîte à outils indispensable pour un développement territorial accélérant la transition écologique et solidaire. Il s'agit de localiser les échanges économiques vitaux dans nos territoires de vie, de renforcer la circulation des richesses réelles entre les acteurs économiques locaux, de maintenir et développer un tissu d'acteurs économiques du territoire porteur d'emplois, de renforcer la résilience de l'activité locale face aux aléas du système monétaire, et de réduire l'empreinte écologique des échanges économiques.  Sensibiliser les citoyens à l'existence des monnaies locales : La Roue dans la métropole.  Promouvoir l'adhésion des collectivités locales (intercommunalités et mairies).  Inciter les agents, les élus, les fournisseurs à adhérer à la monnaie locale.  Intégrer la gouvernance de ces projets avec les autres parties prenantes de l'économie locale (citoyens, organisations marchandes ou non, partenaires financiers).  Débloquer des aides financières pour le développement de ces projets (notamment le volet monnaie numérique).  Intégrer les encaissements en monnaie locale par les services publics locaux en régie (piscines, médiathèques, centres de loisirs, cantines scolaires, transports, stationnement, eau potable, etc.).  Inclure dans la passation des marchés publics des critères sociaux et environnementaux : les concéder prioritairement à des prestataires acceptant d'être rémunérés au moins pour partie en monnaie citoyenne locale.  Encourager l'investissement local, notamment en monnaie locale et citoyenne, pour appuyer la création d'entreprises porteuses d'innovations favorisant une production soutenable sur chaque territoire.  Mettre en place des paiements en monnaie locale des indemnités des élus, des subventions des associations et des factures des entreprises, à condition que ces personnes physiques et morales soient adhérentes de la monnaie locale. * VOLET 4 – Une transition écologique créatrice d’emplois Objectifs : Selon l'Ademe, la transition énergétique serait susceptible de créer 900.000 emplois d'ici 2050 au niveau national. S'il faut néanmoins établir une cartographie de la création d'emplois en termes d'entrée et de sortie (les années à venir verront aussi la destruction d'emplois dans différents secteurs), le bilan s'annonce très positif à la fois quantitativement et qualitativement car nous parlons d'emplois permettant de vivre décemment, d'emplois locaux non délocalisables, directs et indirects ou induits dans la plupart des secteurs d'activité. En effet, les emplois à créer ne se situent pas seulement dans les secteurs que l'on identifie spontanément comme "verts" (recyclage, énergies renouvelables, économies d'énergie, agriculture biologique et paysanne, transports en commun, etc.), mais également dans le "verdissement" de certaines productions industrielles, ainsi que dans l'accompagnement de la transition (recherche, administration territoriale, formation, éducation, travail social, culture). Il est donc essentiel que la métropole s'engage résolument dans les études et les programmes qui permettront d'aller vers une transition profitable aux habitants et propre à répondre à des enjeux sociétaux majeurs. Faire le pari de la transition écologique c'est aussi faire le pari de l'emploi.  Mandater le Conseil de développement de la métropole AMP pour établir périodiquement un état des lieux et un rapport d'orientation sur l'activité économique et l'emploi dans la perspective de la transition écologique.  Accompagner les organismes d'orientation et de formation professionnelle vers les emplois liés à la transition écologique et à son environnement administratif.  Co-construire des filières de formations professionnelles avec les établissements d'enseignement (métiers du bâtiment, agriculture, ingénierie de l'énergie et des transports, gestion des déchets, etc.).  Soutenir la formation continue des métiers amenés à évoluer pour répondre aux nouvelles exigences de performance écologique et énergétique.  Encourager et accompagner les démarches de reconversion professionnelle.  Flécher les services civiques vers des missions liées au secteur de la transition écologique.  Inscrire la Métropole dans la démarche « Territoire à énergie positive (TEPos) » à horizon 2050 (dans laquelle s’est engagée la Région Occitanie)14.  Inscrire la Métropole dans la démarche « Territoires zéro chômeur de longue durée » (TZCLD) accompagnée par l'association TZCLD. ENERGIE - Objectifs : La maîtrise de l'énergie, du double point de vue de sa production et de sa consommation, a un rôle majeur à jouer dans la lutte contre le changement climatique et la précarité énergétique. Parler de maîtrise de l'énergie c'est d'abord parler de réduction de la consommation. Viser la sobriété énergétique apparaît alors comme le premier levier essentiel d'une politique énergétique durable. Cette politique doit aller de pair avec une planification de sortie des énergies fossiles et nucléaire et une montée en puissance des énergies renouvelables pour atteindre 100% de la production énergétique en 2050. Afin de promouvoir l'autonomie des territoires et des populations, ainsi qu'un rendement optimal de la production énergétique, il est urgent pour les politiques publiques de mettre en oeuvre le chantier de la relocalisation, suivant un principe de circuit court entre production et consommation de l'énergie. VOLET 1 - Vers la sobriété et l’efficacité énergétique  Mettre en oeuvre un plan type Negawatt à l'échelle métropolitaine.  Intégrer à l'ensemble des services métropolitains et des instances décisionnaires un principe d'utilité sociale de la dépense énergétique.  Réaliser une étude identifiant les postes de dépense énergétique climato-incompatible (vitrines et bureaux allumés durant la nuit, éclairage public excessif...).  Interdire et supprimer les écrans vidéo publicitaires.  Interdire aux commerçants de tenir les portes ouvertes alors que le local est chauffé et régulation de l'usage de climatiseurs en été et des chauffages d'extérieurs en terrasse l'hiver.  Initier des projets d'agri-énergie (couplage de production agricole et de panneaux solaires), avec pour objectif de se passer des énergies fossiles dans l'agriculture, de créer des revenus complémentaires pour les agriculteurs afin de contribuer à la pérennisation de leurs exploitations et d'accroître l'autonomie énergétique de ces exploitations.  Viser la haute performance énergétique pour les collectivités territoriales et les infrastructures publiques.  Prendre en compte l'ambition environnementale et énergétique dans tous les projets d'initiative métropolitaine.  Augmenter le nombre d'économes de flux à destination des collectivités et des entreprises (chargés d'identifier les postes énergivores et de proposer des solutions de réduction de la consommation).  Mettre en place des éco-défis (établissements d'enseignement, entreprises, commerces, restaurants, structures culturelles) pour inciter les métropolitains à réduire leur consommation d'énergie.  Réduire et/ou couper l'éclairage public entre minuit et 5h (intérêt double pour l'économie et la vie de la faune) et opter pour des systèmes économes (LED, alimentation solaire).  Alimenter des infrastructures (piscines, bureaux, administrations) par l'énergie produite des data centers, des laveries, fournils, etc.  Réduire les subventions au projet ITER au profit de subventions pour des projets d'énergies renouvelables (solaire, éolien, etc.). VOLET 2 - Développement des productions locales d’énergies renouvelables  Augmenter la part des énergies renouvelables et de récupération dans le mix énergétique pour atteindre 100% d'ENR en 2050 (en cohérence avec l’orientation Ambition métropolitaine 2040 qui propose d'atteindre 60% en 2040).  Établir un plan de développement pluriannuel des énergies renouvelables sur le territoire de la Métropole de façon à réduire la dépendance énergétique du territoire en matière de production d’électricité tout en arrêtant de façon définitive les productions à base de combustible fossile.  Recenser les sites propices par filière (éolien sur terre et en mer, photovoltaïque classique et agricole), et mettre en oeuvre une stratégie d'acquisition de foncier dédié aux ENR (en privilégiant les sites déjà anthropisés afin de préserver les terres agricoles, forestières et les friches).  Mettre en place un cadastre solaire et éolien (pouvant être visualisé en trois dimensions, permettant d'évaluer le potentiel solaire des façades des bâtiments).  L'ensemble des services des collectivités publiques devront choisir un fournisseur d'électricité 100% renouvelable (type Enercoop, Ilek, ou Énergie d'ici).  Prioriser la réalisation d'installations locales de production d'énergie :  Soutenir financièrement et encourager le développement de projets de production ENR citoyens (exemple des projets cofinancés par Énergie Partagée).  Développer la création de Sociétés Publiques Locales (SPL), Sociétés d'Économie Mixte (SEM) et Sociétés Coopératives d'Intérêt Collectif (SCIC) à vocation de production d'énergie renouvelable.  Promouvoir la géothermie, la production de biogaz, l’aérothermie, le stockage de chaleur et de froid.  Inciter au remplacement des chaudières à combustible fossile par des pompes à chaleur.  Promouvoir et soutenir le développement de la filière éolienne (sur terre et en mer) :  De façon à valoriser le potentiel régional exceptionnel en matière de gisement de vent que nous offrent le couloir Rhodanien et le delta du Rhône (la métropole se doit d'intervenir de façon à réduire les blocages, en particuliers ceux dus aux zones militaires qui créent un frein à ce déploiement).  Le golfe du Lion est l'une des deux zones maritimes les plus ventées de toute l'Europe, la métropole doit encourager le développement d'une nouvelle filière industrielle de production d'énergie à travers l'installation d'éoliennes flottantes au large de son territoire.  Promouvoir et soutenir le développement du solaire thermique et photovoltaïque sur le territoire de la métropole :  Imposer l'installation de chauffe-eau solaires sur toute nouvelle construction et réhabilitation lorsque l'orientation des toitures et l'absence de masques (obstacles au rayonnement solaire) le permet (examen des pièces de chaque permis de construire déposé à réaliser par les services administratifs concernés sur la base d’une étude réalisée par un installateur ou un bureau d’études agréé).  Utiliser l'ensemble des toitures de bâtiments qu'ils soient publics, commerciaux ou industriels afin de maximiser la puissance photovoltaïque en toiture sur le territoire de la Métropole.  Développer l’installation de systèmes locaux de stockage d’électricité (batteries stationnaires, power-to-gaz, station de transfert d’énergie par pompage, volants d'inertie, super condensateurs, CAES, etc.) de façon à compenser l’intermittence des productions ENR qu'elles soient d'origine éolienne ou photovoltaïque.  Corréler au mieux les pics de production des énergies renouvelables avec la consommation énergétique des établissements publics (notamment en termes de chauffage). VOLET 3 - Vers des zones d’activité à énergie positive  Mettre en place des programmes de reconversion des zones d’activité en sites à énergie positive.  Encourager la mise en place de systèmes de récupération d’énergie.  Promouvoir l’utilisation des ENR ainsi que leur stockage pour l’alimentation des zones d’activité.  Promouvoir le photovoltaïque (valorisation des espaces en toiture, ombrières).  Conditionner les aides publiques aux zones d’activités et entreprises à leur engagement vers la transition énergétique et la gestion vertueuse de leurs déchets. FORET - Objectifs : Les zones forestières sont de véritables trésors de biodiversité, tant du point de vue de la flore que de la faune, et rendent d'immenses services à l'environnement et aux hommes. Leur fonction de stockage du carbone, dans les sols et dans la biomasse, est essentielle à la régulation du climat. Les forêts jouent aussi un rôle majeur dans la création d'humidité et la diminution de la chaleur. À ce titre, les activités humaines doivent être respectueuses de ces écosystèmes essentiels à l'épuration de l'eau et de l'air notamment. Il est grand temps que la forêt soit reconnue comme un bien commun naturel, lequel doit faire l'objet d'une gestion durable. Bannir les coupes rases et imposer la futaie irrégulière sont parmi les mesures que nous devons mettre en oeuvre au plus vite pour assurer la pérennité la forêt, respecter sa productivité naturelle et continuer à bénéficier des services qu'elle nous rend. Dans cette perspective, l'énergie biomasse qui contribue à la déforestation et génère une dépense d'énergie colossale (faible rendement énergétique, acheminement du bois par camions), est de toute évidence une fausse bonne idée. VOLET 1 - Clarifier et soutenir les bons usages de la filière bois  Affirmer la solidarité du territoire de la Métropole AMP avec les pays et territoires impactés par une déforestation massive, notamment en interdisant l’utilisation du bois à des fins de production d’électricité.  Interdire les coupes rases et obliger à une gestion des forêts en futaie irrégulière, pour une gestion durable permettant le maintien de la biodiversité et des capacités de stockage du carbone.  Soutenir la production et l’utilisation de bois d’oeuvre en aidant à la création d'une scierie sur la métropole (le bois d’oeuvre crée 40 fois plus d'emplois que la filière bois énergie).  Orienter les productions de bois-énergie en circuits courts (plateformes locales bois-énergie, réseaux locaux de chaleur, cogénération). VOLET 2 - Préserver et protéger les zones forestières  Imposer des débroussaillages sélectifs et précis pour permettre la régénérescence des petits arbres qui poussent seuls.  Diversifier les essences plantées pour apporter davantage de feuillus qui garantissent une meilleure protection incendie.  Lancer des études sur l’amendement des terrains érodés suite aux passages répétés du feu par exemple.  Pomper l'eau de la galerie de la mer avec des panneaux photovoltaïques pour arroser une partie de la Chaîne de l’Étoile.  Maintenir les postes ONF pour la gestion des forêts communales et domaniales.  Former les personnels des entreprises intervenant en forêt à la connaissance des espèces forestières.  Prioriser le débardage en traction animale.  Protéger et étendre les trames vertes.  Créer des Réserves de vie sauvage (espaces naturels non gérés : aucune intervention humaine, interdiction de la chasse, de toute forme d'agriculture, d'élevage ou de d'activité de foresterie) : par l'acquisition ou par le soutien financier à des associations comme l'ASPAS (association pour la protection des animaux sauvages). Selon l'ASPAS, une forêt vieille d'un siècle ne possède que 10% de sa biodiversité potentielle. Il est important de laisser les forêts vieillir et s'auto-renouveler (les arbres qui meurent et se décomposent à terre sont une richesse pour le sol et la biodiversité), d'autant que plus un arbre est vieux plus il fixe le CO2. GESTION DES DÉCHETS - Objectifs : La diminution des déchets (au niveau des collectivités et des particuliers) et l'amélioration des services de collecte et de recyclage doivent apparaître dans le PCAEM comme des objectifs prioritaires. S'engager dans une réelle politique de réduction de la production de déchets signifie parallèlement la structuration d'une économie circulaire, laquelle constitue une alternative au modèle classique contribuant à l’épuisement des ressources. Elle considère le déchet comme une ressource en soi. Ce changement de positionnement et de modèle permettra de créer de nouvelles activités économiques au service de la valorisation et de la transformation des déchets. À titre d’exemple, la réparation de produits usagés, de réutilisation ou de recyclage, générerait 25 fois plus d’emplois que la mise en décharge (stockage). Il convient également de mettre en oeuvre une politique dédiée aux déchets organiques en les intégrant au réseau de collecte. Le compostage est un secteur d’avenir en milieu urbain, il contribue à la réduction des déchets à la source et les transforme en richesse, en promesse de fertilité. Il constitue un potentiel énorme pour les jardins et fermes urbaines et la source partielle d’une autonomie alimentaire future, en plus d'assurer des revenus pour la Métropole. L’engagement du territoire doit viser à terme le 100% composté, en déployant une stratégie à plusieurs niveaux : en direction des particuliers, mais aussi des commerces et entreprises, et faisant intervenir divers acteurs. VOLET 1 - Réduire la production de déchets  Engager immédiatement la métropole dans l'abandon des plastiques à usage unique (gobelets, couverts, bouteilles, pailles, assiettes) au sein des services métropolitains et lors des événements de la métropole anticipant sur la directive européenne prévoyant l’interdiction ou la réduction de plastiques à usage unique d’ici à 2020.  Favoriser la consigne des emballages et bouteilles en verres en lançant un appel à projet pour la consigne sur le territoire et en soutenant les entreprises existantes.  Proposer un système de consigne des emballages (boîtes, bouteilles et bocaux) commun aux restaurateurs de la vente à emporter, afin de les inciter à bannir les emballages jetables.  Établir des liens entre les acteurs de l'économie circulaire (ateliers participatifs de réparation, ressourceries, AMAP, etc.) et les filières de collecte.  Encourager les ménages, en renforçant les campagnes de sensibilisation, à privilégier la consommation d'eau du robinet.  Élargir la collecte séparée des recyclables déjà adoptée dans les stations de métro à tous les lieux publics.  Interdire véritablement l’usage de sacs en plastique dans les marchés et les commerces.  Lutter contre le gaspillage alimentaire en incitant les établissements de restauration collective (établissements scolaires, cantines d'entreprises, hôpitaux, maisons de retraite, centres de loisirs, restaurants, bars, fast-foods, etc.) à mettre en place des plans d'actions en ce sens.  Mettre en oeuvre une campagne de sensibilisation (affichage devant les lieux recevant du public, lieux culturels et de loisirs, restaurateurs, établissements d'enseignement, administrations, plages) à la pollution aux mégots et rendre obligatoire l'installation de cendriers muraux devant ces lieux et partout en ville. VOLET 2 - Collecter et recycler  Étendre et renforcer le service de collecte du recyclage à tout le territoire métropolitain.  Étendre le champ des objets et matériaux à recycler en modernisant les infrastructures (variété des plastiques, plâtre, encombrants, meubles/bois, polystyrène par exemple).  Augmenter les jours de déchetterie mobile et rendre plus efficient le service de collecte à la demande des encombrants.  Développer les filières de collecte, de tri et de réemploi en soutenant les expérimentations et initiatives existantes.  Mettre des locaux à disposition des structures proposant des services (payants et/ou participatifs) de réparation et de réutilisation des objets et électroménagers.  Agir vis-à-vis de tous les producteurs de déchets en les incitant à pratiquer la collecte sélective, notamment des papiers-cartons (entreprises, associations).  Soutenir les associations et entreprises locales proposant des services de collecte spécifique (ex : Oléo-Déclic, pour l'huile alimentaire), par le biais d’aides financières et d’accompagnements personnalisés.  Inciter les restaurateurs et hôteliers à appliquer les consignes de tri sélectif.  Permettre à toutes les entreprises, notamment du bâtiment, de porter leurs productions dans les déchetteries (sans avoir à verser les gravats dans des bennes, mais en les déposant sur une zone spécifique) en faisait payer en fonction du poids : incitation à une réduction à la source du déchet (= taxe incitative), en accord avec une récente directive européenne.  Faire appliquer les sanctions prévues par la loi pour les dépôts sauvages d’ordures ménagères ou déchets du bâtiment. VOLET 3 - Valoriser les déchets : vers une économie circulaire  Établir un guide citoyen et promouvoir le secteur de la valorisation des déchets : lieux de réemploi, points de collecte, associations ressources.  Organiser une filière pour les déchets verts de la collectivité (entretien des espaces verts).  Mettre en place au moins une recyclerie par commune et par arrondissement.  Transformer les déchetteries en centres de consigne où les habitants et entreprises qui apporteront des produits triés selon les indications (ex : séparation des cartons avec les papiers, des bouteilles selon leur couleur). De même sur les sites de compostage municipaux, ou l’on pourra apporter papiers, cartons et autres produits compostables.  Mettre en place un plan de collecte des bio-déchets :  Promouvoir et mettre à disposition des habitants des composteurs collectifs (pieds d'immeubles, écoles, jardins partagés).  Cartographier les sites de compostage collectif à destination des futurs usagers et évaluer les implantations possibles.  Mettre en place une campagne organisant la collecte de tous les bio-déchets compostables issus de la restauration collective, et leur répartition sur les sites de compostage.  Mettre en place des plateformes municipales ou intercommunales de compostage et organiser la redistribution selon les besoins des communes (espaces verts, jardins partagés), ainsi que la revente de compost de qualité pour les agriculteurs locaux et fermes urbaines en devenir. AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE - Objectifs : La maîtrise de l’urbanisation est fondamentale pour adapter le territoire aux évolutions climatiques et pour limiter l’impact sur les populations. Il apparaît urgent d'inverser la tendance au mitage et à l'étalement urbain et nécessaire de reconstruire la ville sur elle-même pour tous et toutes sans exclure les plus pauvres. Les services rendus par la nature au territoire métropolitain sont multiples : régulation de la température, ombrage, cadre de vie, effet anti-stress, écrin de biodiversité, stockage du CO2, atténuation des risques inondations. Dès lors, dans un avenir où les chaleurs estivales vont être de plus en plus fortes et fréquentes, la préservation des espaces naturels, le maintien et la création de trames vertes et bleues ainsi que la végétalisation des villes sont des objectifs majeurs pour lutter contre les îlots de chaleur et rendre les centres urbains vivables. Il apparaît donc indispensable d’inscrire l’enjeu climatique dans les documents d’urbanisme et de penser "climat" avant toute intervention d’aménagement. VOLET 1 - Urbaniser la ville autrement pour tous  Freiner les nouvelles constructions en limitant les droits à construire dans le futur PLUI : endiguer l’artificialisation des sols sur le long terme, avec la mise en place de dispositifs réglementaires de protection et d’outils d'intervention foncière (droit de préemption de la SAFER, droit de préemption urbain des communes/EPCI, PAEN - périmètres de protection des zones agricoles et naturels périurbains -, ZAP - zones agricoles protégées, ENS - espaces naturels sensibles, ZAD - zone d’aménagement différé).  Densifier la ville en prenant en compte les dents creuses et les friches dans les stratégies d’aménagement : en intégrant des espaces de « respiration » comme des espaces verts, des places et placettes, en respecter l’usage initial du sol et en évitant l’imperméabilisation.  Revitaliser les centres bourgs.  Éviter le bitume en voirie et utiliser des matériaux moins polluants (en matière recyclée) et renvoyant moins de chaleur en appliquant de la peinture ou en intégrant des colorants clairs dans la matière brute.  Utiliser une pierre plus claire (calcaire, granit) pour la fabrication de pavés sur des voies piétonnes afin de réduire la chaleur de surface.  Installer des revêtements perméables permettant à l’eau de percoler à travers le pavé ou la végétation.  Requalifier et dépolluer les friches industrielles en sites naturels.  Diminuer la place dévolue à la publicité dans l’espace public en faveur d’une information d'intérêt publique. VOLET 2 - Végétaliser la ville  Fixer à 30% d'espaces végétalisés de pleine terre dans les documents d'urbanisme.  Créer un maximum possible de trames vertes et bleues afin de permettre aux écosystèmes et aux espèces animales et végétales de se développer et de se déplacer le long de corridors écologiques.  Mettre en place une politique de réserve foncière pour la création de parcs et espaces publics végétalisés.  Aménager des îlots de fraîcheur : végétaliser le plus d’espaces publics possibles, sanctuariser les arbres et interdire leur coupe, réglementer et réduire l’utilisation des climatiseurs en zones urbaines, installer des velums ou tentures dans les rues exposées pour éviter les rayons directs du soleil, créer des "canopées urbaines" pour rafraîchir les espaces minéralisées. Ces structures ultralégères et modulables pouvant héberger des plantes grimpantes là où des arbres ne peuvent être plantés et ainsi lutter contre les îlots de chaleurs.  Mettre en place des partenariats métropole-entreprise pour la végétalisation et le maraîchage des toitures d’entreprise.  Maintenir et créer des espaces de biodiversité (zone vertes tampons, corridors écologiques).  Fixer des objectifs de plantation d'arbres chaque année (espèces adaptées au climat méditerranéen) en imposant un minimum d’arbres dans les espaces publics (écoles, places, rues, etc.).  Dédier un espace à la végétalisation au sein de chaque établissement scolaire (arbres, fleurs, potagers pédagogiques) pour sensibiliser les élèves aux enjeux environnementaux et mailler le territoire métropolitain d'îlots végétalisés.  Végétaliser les palissades, murs anti-bruit, ponts et pylônes de béton en bordure des voies rapides : ce sont des filtres naturels de particules fines.  Mettre en place un "permis de végétaliser" aux collectifs d'habitants et associations qui souhaitent végétaliser les espaces publics : afin d'accompagner ce permis, la métropole doit fournir sur demande les bacs et kits de plantation, avec de la terre et des graines. VOLET 3 - Intégrer une nouvelle méthodologie de travail  Réaliser des analyses croisées des enjeux climat-air-énergie et urbains, de type AEU2 ou utilisation d'outils d'aide à la décision comme GES-Urbanisme (CEREMA) ou d'outils de modélisation de l'impact de la politique d'urbanisme sur la qualité de l'air pour l'élaboration des documents d'urbanisme (PLU, SCOT), et sur les secteurs à enjeux pour les traduire en orientations d'aménagement opposables.  Mobiliser l'ensemble des services techniques pour favoriser une approche transversale des politiques locales dans les documents d'urbanisme : créer ainsi une synergie en faisant travailler ensemble les aménageurs urbains, les services de gestion des espaces verts et de planification territoriale autour des problématiques liées aux changements climatiques.  Dédier un service au sein de la métropole ayant pour rôle d'étudier tous les projets d'urbanisme au regard du paramètre îlot de chaleur/îlot de fraîcheur.  Transcrire les enjeux climat-air-énergie dans les opérations d'aménagement : la métropole doit introduire des clauses relatives et des exigences liées à l’énergie et aux impacts climatiques des futurs projets de construction dans les contrats, concours et appels d’offres qu'elle lance.  Porter une attention particulière à la conception inclusive des villes, qui prend en compte différents paramètres de confort thermique selon le climat et la morphologie existante des villes et favoriser un aménagement du territoire visant la bonne circulation des vents (la morphologie urbaine peut notamment générer des canyons urbains où la chaleur et les polluants atmosphériques restent captifs).  Conditionner les aides publiques à un projet à une desserte efficace en transports en commun et modes actifs, à la maîtrise des déchets, au développement d'une économie circulaire, à la baisse des consommations d'énergie.  Respecter l’avis des associations environnementales sur les différents plans et schémas d’aménagement (le SRADET et ses déclinaisons PCAEM, SCOT, PLU).  Sensibiliser et former des élus et techniciens aux enjeux croisés de l’urbanisme durable et de l’énergie. EDUCATION - Objectifs : Afin que tous les citoyens disposent des clés pour comprendre le changement climatique, il apparaît indispensable que les pouvoirs publics initient des programmes d'éducation et de sensibilisation à destination de tous les publics. La connaissance est la première étape indispensable à l'engagement et à l'action. La réussite d'un PCAEM ambitieux, parce qu'elle demandera l'adhésion active des habitants, ne pourra se concrétiser sans une véritable politique d'Éducation à l’Environnement et au développement durable. Pour ce faire le rôle des associations est primordial, les soutenir dans leur travail d'accompagnement des citoyens permettra de révéler le pouvoir d'agir des habitants sur leur quotidien mais aussi de faire évoluer le rapport aux institutions. VOLET 1 - Au sein du Conseil de territoire de la métropole  Travailler en Conseil de territoire à l’émergence d’une politique de l’éducation à l'environnement et au développement durable, par l’adoption d’une délibération affirmant la volonté de la métropole de participer à l’effort mondial en matière d’éducation à l'environnement et au développement durable (Charte de l’environnement adossée à la Constitution).  Mettre en oeuvre un programme obligatoire de formation continue à destination des élus sur le changement climatique et les solutions et initiatives à mettre en oeuvre pour engager les territoires vers la résilience (menant par exemple à la réalisation d'un projet visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre sur leurs territoires).  Inscrire dans les attributions d’un(e) vice-président(e) la compétence “Éducation à l’Environnement”.  Consacrer une ligne budgétaire et un volet d'action éducation à l'environnement et au développement durable dans toutes les politiques actuelles et futures conduites par la métropole.  Définir une politique régionale de l’éducation à l'environnement et au développement durable avec l’ensemble des parties prenantes du territoire. VOLET 2 - Au sein du système scolaire  Prévoir dans le PCAEM un volet destiné aux élèves et étudiants du territoire (réseaux d'enseignement public et privé).  Concevoir avec les acteurs de l'éducation les outils de travail à l'attention des élèves et étudiants de l'élémentaire jusqu'au supérieur qui seront partagés et portés par les enseignants (impacts du changement climatique sur le territoire et actions de résilience à mettre en oeuvre).  Mettre en place des actions régulières de sensibilisation à l'environnement et au changement climatique dans les écoles primaires, collèges et lycées (en généralisant le travail mené sur le territoire du Pays d'Aix au niveau du primaire).  Créer un réseau d'éco-établissements : des mini-réseaux au niveau local qui intégreront un réseau global ayant pour but de permettre la capitalisation des connaissances par communication et l'échange de bonnes pratiques et des ressources.  Créer un poste de représentant éco-environnemental au sein des instances décisionnaires et consultatives des établissements scolaires (ex : les conseils de vie collégienne et lycéenne).  Recruter parmi les élèves un référent Projet développement durable dans chaque établissement scolaire et universitaire de la région, afin de favoriser l'émergence d'initiatives éco-responsables.  Généraliser les enseignements de développement durable et d'écologie dans toutes les filières du supérieur et en particulier pour les écoles de commerce, d'ingénieurs et d'architectes.  Créer un pôle changement climatique au sein de l'Université Aix-Marseille où pourront collaborer chercheurs, enseignants, élus, associations et citoyens.  Créer des jardins et/ou potagers pédagogiques dans tous les établissements scolaires et universitaires : répondant à une double nécessité pédagogique (connaissance de la biodiversité et de son cycle) et environnementale (îlots de fraîcheur et de capture du CO2). VOLET 3 - L’éducation environnementale pour les citoyens, les entreprises et le secteur public  Créer des délégations à l'environnement et à l'éco-citoyenneté au sein de tous les conseils citoyens des communes de la métropole.  Prioriser la professionnalisation des animateurs d'éducation à l'environnement.  Soutenir et développer les activités de l'association Graine PACA.  Imaginer des projets écologiques co-conçus et mis en oeuvre par des collectivités territoriales, des acteurs privés et des citoyens.  Mener une campagne de sensibilisation sur le tri sélectif et les points de collecte (affichage public et partenariat avec les syndicats de copropriété).  Développer les potagers urbains et la culture sur toiture.  Mettre en place des modules réguliers de formation au compostage domestique et collectif.  Créer des postes d’“ambassadeurs de l’énergie” ayant pour mission de sensibiliser et de conseiller les particuliers sur leur consommation d’énergie.  Mobiliser les filières universitaires en sciences de l'éducation sur l'éducation environnementale.  Créer des modules de formation "jardins d'avenir" à destination des particuliers (économie de la ressource en eau, sortie des pesticides, permaculture, etc.).  Former à la sobriété numérique et à l'archivage économe (le stockage d'emails et de documents est fortement consommateur d'énergie).

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