Proposition : Supprimer les subventions les plus néfastes à la biodiversité et les réorienter vers des activités favorables à la biodiversité. Proposition : accroître les moyens de recherche affectés à la connaissance de la biodiversité et les interactions avec les modèles de développement durable, dont les questions de santé publique et d'emplois. Proposition : Encourager des projets territoriaux et participatifs pour une alimentation de qualité et favorable à la biodiversité et réorienter la PAC vers cet objectif. Proposition : Mettre en place des projets territoriaux « biodiversité et santé » portés par des communautés d’acteurs. Proposition : Développer des espaces de nature diversifiés, proches et accessibles, lieux de découverte et d’échanges autour de la biodiversité. Proposition : Souligner les liens entre la biodiversité et la lutte contre les dérèglements climatiques (atténuation et adaptation) en encourageant les « solutions fondées sur la nature » permettant de limiter ces dérèglements ou de s’y adapter. Proposition : Renforcer, en mobilisant tous les acteurs, la connaissance de la biodiversité sur l’ensemble de notre territoire et développer l’éducation de tous aux enjeux de la biodiversité. Proposition : Intégrer davantage les enjeux environnementaux dans la réforme constitutionnelle et faire en particulier du CESE (Conseil économique, social et environnementale) un acteur fort du développement durable et de la transition écologique et environnementale. Proposition : Prendre vraiment en compte les consultations citoyennes en présentant pour chaque consultation sur un texte réglementaire une synthèse des avis exprimés (avec accès aux données de base) et de leur prise en compte par ce texte. Proposition : Renforcer les attributions de la CNDP, notamment par sa saisine possible de l'Autorité environnementale. Proposition : Assurer une meilleure représentation des différents acteurs de la société civile dans les diverses instances traitant de questions en lien avec la biodiversité, en particulier la biodiversité « ordinaire » (pêche et chasse, agriculture et alimentation, forêts…).

Tous ces problèmes (air, climat, érosion, biodiversité) sont liés. La disparition de la biodiversité est irreversible et reste la plus grande menace à la survie de notre espèce. La biodiversité est un amortisseur aux oscillations que subit un écosystème lors de modifications environnementales. James Lovelock l'explique assez bien. La biodiversité est autant un indicateur de la dégradation de l'environnement, qu'un facteur qui pourrait en amortir les effets. Au niveau national, les pratiques en agriculture ont un impact significatif sur la biodiversité.

La biodiversité est le symptôme des dérèglements de notre climat et de nos actions. La sauvegarde de la biodiversité permet des actions qui auront une incidence sur la pollution de l'air, les dérèglements climatiques et en conséquence l'érosion du littoral. Ma proposition est alors d'intégrer l'impact sur la biodiversité dans la conduite des actions du gvt ainsi que dans les évaluations. La conservation ou la restauration de la biodiversité comme objectif aura des conséquences sur les autres thèmes.

La biodiversité est le facteur principal de l'équilibre de la vie sur terre et l'homme en est partie intégrante. Je propose la création de zone "Biodiversité". Il faudrait que celles-ci soient réparties sur tout le territoire, dans des zones urbaines/Péri-urbaines/Cultivées/naturelles/en Mer. Ces zones "Biodiversité" pourront être de quelques mètres carrés en zones urbaines par exemple ou de plusieurs hectares en zones naturelles. Pour être efficace, ces zones "Biodiversité" devront être très nombreuses, j'imagine 1 million sur le territoire. Ce nombre important permettra d'intensifier leur densité, facilitant ainsi les échanges naturels entre les différentes zones. Cela permettra d'assurer une continuité de la biodiversité sur le territoire. La biodiversité est aujourd'hui menacée en raison de nombreux facteurs. - Disparition des paysages propices : Il faudrait limiter notamment les monocultures. Des zones "Biodiversité" devront donc être implantées au sein des monocultures et recréer des espaces naturelles diversifiés (haie, verger, prairies, zones humides, …) - Surexploitation des ressources : Malheureusement depuis fort longtemps l'homme considère la nature uniquement comme une ressource. La surexploitation impacte directement la biodiversité. Les zones "Biodiversité" ne devront pas faire l'objet d'exploitation commerciales. Cependant une exploitation locale raisonnée pourrait apporter du liant entre l'homme et la nature. Par exemple une zone "Biodiversité" en ville constituée de quelques arbres fruitiers permettrait au habitant de cueillir quelques cerises, pommes ou prunes... Permettant ainsi aux urbains de se reconnecter à la Nature. - Usage de produits phytosanitaire : Les zones "Biodiversité" ne devront subir aucun traitement phytosanitaire (pesticide, fongicide,..). Afin de rendre de dispositif concret et ludique pour la population. une application sera créer permettant de recenser toutes les zones. Les citoyens pourront à travers l'application déposer leurs observations (animal et végétal). un outil d'aide à l'identification sera fourni. Cette application participative permettra donc d'éduquer le citoyens, sensibiliser à l'importance de la biodiversité et pourra avoir une finalité scientifique grâce aux observations de chacun.

La question de la biodiversité et du dérèglement climatique sont liées. Le réchauffement climatique contribue à diminuer la biodiversité terrestre en raison des difficultés d’adaptation des plantes et des animaux, et aussi marine (diminution de 30% du plancton entre 2000 et 2016 en raison de l’acidification des océans). Mais, au final, c’est l’érosion de la biodiversité qui est la plus dangereuse en mettant en péril notre sécurité alimentaire. C’est pourquoi, dans ce contexte, il est impératif de limiter au maximum les autres facteurs à l’origine d’impact négatif sur la biodiversité et donc, interdire les pesticides et geler l’artificialisation des terres car ceci contribue également à cette érosion dramatique de la biodiversité.

La préservation de la biodiversité - au sens large du terme (faune, flore ET fonge) - pourrait passer par une valorisation marchande du service de préservation. En ce sens, les entreprises ou les associations ayant une activité véritablement favorable au maintien de la biodiversité pourraient bénéficier d'une indemnité incitative pour encourager le développement de ces bonnes pratiques. De manière similaire, les espaces naturels, agricoles ou forestiers riches en biodiversité et non exploités pourraient faire l'objet d'une indemnité pour service rendu à l'intérêt général. Cette mesure pourrait être financé par un système de bonus/malus entre activités favorables à la biodiversité et activités défavorables à la biodiversité.

’impôt et la dépense publique Proposition 1 : Supprimer les subventions les plus néfastes à la biodiversité et les réorienter vers des activités favorables à la biodiversité. L’organisation de l’Etat et des collectivités publiques Proposition 2 : Soutenir davantage les collectivités locales ayant et préservant des surfaces importantes de milieux naturels. La transition écologique et solidaire Proposition 3 : Encourager des projets territoriaux et participatifs pour une alimentation de qualité et favorable à la biodiversité et réorienter la PAC vers cet objectif. Proposition 4 : Mettre en place des projets territoriaux « biodiversité et santé » portés par des communautés d’acteurs. Proposition 5 : Développer des espaces de nature diversifiés, proches et accessibles, lieux de découverte et d’échanges autour de la biodiversité. Proposition 6 : Souligner les liens entre la biodiversité et la lutte contre les dérèglements climatiques (atténuation et adaptation) en encourageant les « solutions fondées sur la nature » permettant de limiter ces dérèglements ou de s’y adapter. Proposition 7 : accroître les moyens de recherche affectés à la connaissance de la biodiversité et les interactions avec les modèles de développement durable, dont les questions de santé publique et d'emplois. La démocratie et la citoyenneté Proposition 8 : Renforcer, en mobilisant tous les acteurs, la connaissance de la biodiversité sur l’ensemble de notre territoire et développer l’éducation de tous aux enjeux de la biodiversité. Proposition 9 : Intégrer davantage les enjeux environnementaux dans la réforme constitutionnelle et faire en particulier du CESE (Conseil économique, social et environnementale) un acteur fort du développement durable et de la transition écologique et environnementale. Proposition 10 : Prendre vraiment en compte les consultations citoyennes en présentant pour chaque consultation sur un texte réglementaire une synthèse des avis exprimés (avec accès aux données de base) et de leur prise en compte par ce texte. Proposition 11 : Renforcer les attributions de la Commission Nationale du Débat Public, notamment par sa saisine possible de l'Autorité environnementale. Proposition 12 : Assurer une meilleure représentation des différents acteurs de la société civile dans les diverses instances traitant de questions en lien avec la biodiversité, en particulier la biodiversité « ordinaire » (pêche et chasse, agriculture et alimentation, forêts…).

Vous rigolez la ? Une question pour répondre à toutes ces problématiques ? Déjà commencez par appliquer vos textes genre la stratégie nationale pour la biodiversité, la loi pour la reconquête de la biodiversité, le plan biodiversité, le plan climat etc

il faudrait mieux reconnaitre et encourager les démarches volontaires des industriels en faveur de l'environnement : mettre un système de bonus pour encourager les entreprises qui font volontairement des efforts (compensation par anticipation), reconnaitre les actions temporaires en faveur de la biodiversité qui aujourd'hui se retournent contre les entreprises qui favorisent la biodiversité sur leur site (plus de contraintes ensuite en cas de travaux), encourager financièrement les agriculteurs qui pratiquent une agriculture respectueuse de la biodiversité, et aider les citoyens qui se lancent volontairement dans des démarches en faveur de la biodiversité dans leur jardin et plus globalement dans leur vie.

Introduire dans tous les aménagements du territoire (nouveau ou d'extension, urbanisés ou naturels) des mesures compensatoires en faveur de la préservation de la biodiversité sauvage, sous la forme locale et concrète (et non financière comme les droits à polluer), de "réserve de biodiversité" : haies bocagères, prairies permanentes sans pesticides, bosquets ou petites zones de friche sauvages, mares, etc. La gestion sera extensive et en respect avec les écosystèmes naturels locaux. - projets d'urbanisme de particuliers, collectifs, commerciaux, industriels --> imposer réglementairement dans tous les documents d'urbanisme et de planification une "réserve de biodiversité" correspondant à un pourcentage acceptable mais efficient de la surface de la zone constructible ; un contrôle périodique comme pour les assainissement non collectif devra être mis en place. - agriculture --> conditionner toute subvention publique à la mise en place de "réserve de biodiversité" correspondant à un pourcentage de la SAU, favoriser les exploitations ayant une gestion favorisant la reconquête de la biodiversité (culture sans pesticides), permettre aux agriculteurs d'être rémunérés pour des actions d'intérêt collectif en faveur de la biodiversité et qui serait conseillé et contrôlé par des services publics déconcentrés sous tutelle du ministère de l'environnement. - collectivités territoriales : par un mécanisme d'acquisition foncière ou de baux emphytéotiques avec les propriétaires riverains du domaine public en utilisant le droit de préemption des collectivités territoriales lors de cession de terrain, pour mettre en place une "bande de réserve de biodiversité " (à l'image des bandes enherbées pour lutter contre la pollution des cours d'eau) avec une gestion destinées à reconstituer le maillage bocager et avec entretien approprié des talus à la préservation de la biodiversité